Présentation de la formation

Le parcours SolFondNat a pour ambition de former des écologues :

  • aptes à analyser l’état des écosystèmes perturbés voire pollués de façon intégrative ;
  • aptes à sélectionner des organismes favorisant la réduction des effets des perturbations et des pollutions ;
  • ayant des bases en droit de l’environnement pour mener les réflexions écologiques dans un contexte réglementaire ;
  • aptes à interfacer avec le réseau d’acteurs (ADEME, DREAL, Éco-entreprises, etc.) et usagers du territoire.

L’objectif est de former des professionnels sachant valoriser les ressources du vivant tout en les préservant, pour des meilleurs gestions et suivis des environnements perturbés.

CONTACT DES RESPONSABLES
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Isabelle Laffont-Schwob

isabelle.laffont-schwob@univ-amu.fr
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Hélène Folzer

helene.folzer@univ-amu.fr
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Connaissances et compétences visées

Ecotech forme des écologues alliant des compétences en ingénierie écologique, restauration écologique et bioremédiation pour une meilleure gestion des environnements perturbés ou pollués et sachant concevoir les suivis adéquats pour améliorer l’état des milieux. 

A l’issue de la formation, vous aurez acquis des compétences théoriques et pratiques spécifiques, à savoir :

  • maîtriser les concepts écologiques en milieux anthropisés et concevoir des protocoles expérimentaux adaptés aux terrains d’étude ;
  • maîtriser les outils d’ingénierie écologique, de restauration écologique et de la bioremédiation pour apporter des solutions pour la gestion des écosystèmes perturbés compatibles avec les objectifs de développement durable ;
  • connaître les bases de droit de l’environnement et le réseau d’acteurs dans le contexte associé ;
  • mobiliser les outils de communication scientifique pertinents.

Pédagogie

Le semestre 3 s’articule autour de projets appliqués nécessitant une organisation pour le travail en équipe et en collaboration avec des partenaires socio-économiques et des structures de recherche (associations, Parc national des Calanques, Observatoires Hommes et Milieux, etc.) :

  • école de terrain : les étudiants vont définir une problématique de recherche dans un contexte de gestion appliquée (commande d’une structure), mettre en place une stratégie d’échantillonnage, récolter les données sur le terrain et analyser / interpréter les résultats ;
  • projet agriculture urbaine : Par groupes de 3-4, les étudiants de deux parcours (Ecogest et SolFondNat) vont mettre en place des expérimentations et suivre les dynamiques écologiques en lien avec des projets d’agriculture urbaine (association HEKO, jardins ouvriers et familiaux, etc.) ;
  • projet Plan de Gestion : contribution à l’élaboration d’un plan de gestion. Différentes missions sont partagées entre étudiants de trois parcours (Ecogest, SolFondNat et Gabi) par groupes de 3-4 étudiants. Inclut une journée de terrain ;
  • réseaux d’acteurs : définition d’un réseau d’acteurs et compréhension des interactions entre acteurs sur un territoire.

Modalités d’évaluation : rédaction de rapports écrits et restitution orale devant les gestionnaires.

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Présentation de la responsable

« Écologue, mon travail de recherche se focalise sur les potentialités de phytoremédiation des sols et des eaux pollués en zone méditerranéenne en étudiant les mécanismes impliqués dans le continuum plantes-sols-microorganismes. Je m’intéresse particulièrement à la capacité des plantes natives et de leurs microorganismes associés à tolérer la pollution et à l’étude des potentialités de phytostabilisation accompagnant la restauration écologique des écosystèmes perturbés. »

Isabelle Laffont-Schwob

L’équipe enseignante

Ce parcours fait intervenir des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des professionnels des secteurs public et privé, tous acteurs sur des problématiques environnementales dans lesquelles ils doivent faire face à des situations de pollution ou d’altération des écosystèmes. Elle s’appuie sur une équipe pédagogique interdisciplinaire en sciences de l’environnement favorisant une vision intégrative et complémentaire.

Zoom sur la première année

La première année du master BEE est une année de transition entre une licence généraliste et une année de master 2 se concluant par votre insertion professionnelle.   

Elle comporte 4 temps forts :

  • l’école de terrain vous immerge dans la démarche scientifique en écologie ;
  • le premier semestre fournit les bases en écologie scientifique ;
  • le second semestre vous spécialise sur un parcours en particulier et vous prépare à votre deuxième année de master ;
  • le stage final de 2 mois vous insère dans une structure professionnelle.
CONTACT DES RESPONSABLES M1 Présentiel
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Anne-Marie Farnet

a-m.farnet@univ-amu.fr
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Eric Meineri

eric.meineri@univ-amu.fr
> Site Web

Connaissances et compétences visées

La première année propose des enseignements disciplinaires et transdisciplinaires visant à l’acquisition de connaissances et de compétences nécessaires à la pratique de l’écologie scientifique.

Les connaissances sont adossées à divers domaines tels que :

  • l’écologie évolutive ;
  • l’écologie numérique ;
  • l’écologie fonctionnelle ;
  • l’écologie comportementale ;
  • la biologie des organismes ;
  • l’écophysiologie ;
  • l’écologie des populations ;
  • la microbiologie ;
  • la pédologie ;
  • la climatologie ;
  • l’écologie historique ;
  • le droit de l’environnement.

A l’issue de la première année, vous aurez également acquis des compétences professionnelles indispensables telles que :

  • la conception et la mise en œuvre d’une démarche scientifique rigoureuse pour produire des résultats pertinents au regard des enjeux environnementaux actuels ;
  • la maîtrise des méthodes d’évaluation des habitats, d’inventaires de la biodiversité et d’analyse des données écologiques et spatiales ;
  • la maîtrise des outils de communication pour l’écrit et pour l’oral, en français et en anglais, des connaissances acquises ;
  • la conduite d’un projet scientifique en intégrant un réseau complexe d’acteurs ;
  • la capacité à vous adapter à différentes situations techniques, expérimentales, scientifiques ou humaines.

Pédagogie

En première année, nous privilégions deux pratiques pédagogiques : 

  • la première classique mais éprouvée est basée sur un enseignement théorique mis en situation et illustré par des travaux dirigés ou pratiques et de nombreuses sorties sur le terrain ;
  • la seconde plus novatrice vise au développement des compétences et a pour but de favoriser une grande adaptabilité des étudiants à la complexité des problématiques environnementales contemporaines et l’acquisition des savoir-faire en cohérence avec leur projet et les débouchés professionnels. Cette pratique s’appuie sur un ensemble de situations favorisant une participation active des étudiants dans leurs apprentissages : école de terrain, serious game, pédagogie par projets, classe puzzle et stage de 2 mois.
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Les responsables du M1 BEE

Anne-Marie Farnet
Ses recherches s’intéressent principalement à l’écologie microbienne des sols et plus particulièrement dans les écosystèmes forestiers afin d’appréhender leur vulnérabilité aux changements climatiques en considérant différentes échelles spatiales. Dans le contexte de la transition écologique, elle s’intéresse également à l’effet de nouvelles pratiques agricoles sur le continuum sol-plante. Ses recherches se développent à travers des approches interdisciplinaires alliant écologie et biotechnologie microbienne, écophysiologie végétale et écologie chimique.

Eric Meineri
Ses recherches s’intéressent à la dynamique des populations végétales dans un contexte de réchauffement du climat. Il travaille également à la compréhension du fonctionnement du microclimat afin de mieux appréhender comment les processus locaux peuvent moduler les réponses les impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité ?
Ses recherches couvrent les domaines de la macroécologie, de l’écologie du changement global et de la biologie des populations.

L’équipe

Plus de 40 enseignants interviennent en master 1 BEE. Ce sont tous des professionnels de la biodiversité, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des gestionnaires, des experts, des naturalistes, des juristes ou des chargés de mission dans des bureaux d’études en environnement, dans des collectivités territoriales ou dans des associations. Ils partagent une forte implication dans la compréhension et la préservation des milieux naturels, terrestres comme aquatiques et des espèces animales, microbiennes ou végétales qui y évoluent.

Vue d'ensemble sur la formation

Écologue présentant un fort intérêt pour l’écologie comportementale et les interactions biotiques, il travaille sur les répercussions d’aménagements de l’environnement naturel et urbain sur les relations hôtes-parasites et proies-prédateurs chez les animaux. Il enseigne au sein d’UE mobilisant ces thématiques et plus largement celles de la biodiversité et de l’écologie évolutive. Photographe naturaliste, il est également impliqué dans différentes structures de protection du patrimoine naturel et dans des associations naturalistes et environnementales.

CONTACT DU RESPONSABLE
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Nicolas Kaldonski

nicolas.kaldonski@univ-amu.fr

Désormais reconnue comme un patrimoine de l’humanité, la biodiversité est un des leviers du développement économique et social des territoires français. Ensemble les services de l’état, les scientifiques, les organisations non gouvernementales et les entreprises assurent un aménagement territorial durable et contribuent à répondre aux engagements de la France en matière de préservation des milieux naturels et de transition écologique. Les métiers de la biodiversité requièrent des connaissances scientifiques pluridisciplinaires et transversales et des compétences professionnelles spécifiques. Le master BEE forme des cadres de haut niveau en écologie pour la recherche scientifique, la gestion des espaces et des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité, l’aménagement des territoires et l’ingénierie écologique. Il s’appuie sur une équipe passionnante et passionnée par un domaine scientifique aux enjeux majeurs pour la planète et nos sociétés. R Gros - Responsable de la mention BEE
Campus d'enseignement en M2